STANFORD – A travers le monde, les pays avancés sont confrontés à des défis budgétaires considérables, car pour la plupart, leurs dépenses sociales sont financièrement insoutenables du fait de leur volume. Ainsi que Mario Draghi l'a dit il y a une dizaine d'années alors qu'il présidait la Banque centrale européenne, "Le modèle social européen est déjà mort". Les USA pourraient tomber dans le même piège s'ils restent bras croisés face à l'endettement public et ne contrôlent pas leurs dépenses.
Le calcul est simple. Examinons le cas d'une dépense sociale financée par l'impôt sur le revenu. Pour que cet impôt finance cette dépense (aujourd'hui ou plus tard avec des intérêts si elle est financée par la dette publique), son taux moyen doit être égal au montant total de la dépense sociale divisé par le salaire moyen et le nombre de travailleurs.
Attention, ce calcul n'inclut pas les impôts nécessaires au financement des autres dépenses publiques (la défense, enseignement, routes, etc.). Il est vrai que d'autres impôts peuvent y contribuer et qu'il est possible de modifier le calcul des prestations et le barème d'imposition. Mais si beaucoup de gens bénéficient de prestations sociales élevées, le taux d'imposition sera d'autant plus élevé. Comme le dit Hamlet, "C'est bien là le problème".
STANFORD – A travers le monde, les pays avancés sont confrontés à des défis budgétaires considérables, car pour la plupart, leurs dépenses sociales sont financièrement insoutenables du fait de leur volume. Ainsi que Mario Draghi l'a dit il y a une dizaine d'années alors qu'il présidait la Banque centrale européenne, "Le modèle social européen est déjà mort". Les USA pourraient tomber dans le même piège s'ils restent bras croisés face à l'endettement public et ne contrôlent pas leurs dépenses.
Le calcul est simple. Examinons le cas d'une dépense sociale financée par l'impôt sur le revenu. Pour que cet impôt finance cette dépense (aujourd'hui ou plus tard avec des intérêts si elle est financée par la dette publique), son taux moyen doit être égal au montant total de la dépense sociale divisé par le salaire moyen et le nombre de travailleurs.
Attention, ce calcul n'inclut pas les impôts nécessaires au financement des autres dépenses publiques (la défense, enseignement, routes, etc.). Il est vrai que d'autres impôts peuvent y contribuer et qu'il est possible de modifier le calcul des prestations et le barème d'imposition. Mais si beaucoup de gens bénéficient de prestations sociales élevées, le taux d'imposition sera d'autant plus élevé. Comme le dit Hamlet, "C'est bien là le problème".