NEW YORK – Le moins que l’on puisse dire, c’est que la décision du département américain de la Défense consistant à larguer une bombe à effet de souffle d’artillerie lourde (MOAB) de 11 tonnes au-dessus d’une lointaine position tenue par l’États islamique en Afghanistan ne renvoie pas l’image d’une politique antiterroriste cohérente. Comme l’ont souligné de nombreux observateurs, il y a là une nouvelle illustration de la démarche trumpienne consistant à faire primer la tactique sur la stratégie – une méthode politique observée il y a une semaine en Syrie, et susceptible de provoquer une catastrophe si elle était employée par exemple dans la péninsule coréenne.
NEW YORK – Le moins que l’on puisse dire, c’est que la décision du département américain de la Défense consistant à larguer une bombe à effet de souffle d’artillerie lourde (MOAB) de 11 tonnes au-dessus d’une lointaine position tenue par l’États islamique en Afghanistan ne renvoie pas l’image d’une politique antiterroriste cohérente. Comme l’ont souligné de nombreux observateurs, il y a là une nouvelle illustration de la démarche trumpienne consistant à faire primer la tactique sur la stratégie – une méthode politique observée il y a une semaine en Syrie, et susceptible de provoquer une catastrophe si elle était employée par exemple dans la péninsule coréenne.