PARIS – Il y a encore quelques semaines, l’élection présidentielle française de 2022 semblait courue d’avance : le président Emmanuel Macron l’emporterait à nouveau contre le Rassemblement national d’extrême droite de Marine Le Pen. Bien que celle-ci ait recueilli un tiers des votes en 2017 – accomplissement qui aurait été impensable dix ans plus tôt – personne de raisonnable ne parierait sur sa victoire contre Macron en 2022.
Or, rien n’est jamais certain en politique. En raison de plusieurs événements nouveaux, les élections – dont le premier tour aura lieu le 10 avril, et le second 24 avril – s’annoncent beaucoup plus ouvertes et disputées que prévu initialement.
Parmi les nouveaux facteurs intervient la candidature d’Éric Zemmour, équivalent français de Donald Trump, qui a par le passé mobilisé l’attention en tant que commentateur TV sur CNews, version française de Fox News. Nationaliste opposé à l’immigration, Zemmour dénonce régulièrement le « politiquement correct », et insiste sur le droit d’une personne de constater qu’une autre est de couleur noire, sous-entendant que chacun devrait avoir le droit d’être raciste.
PARIS – Il y a encore quelques semaines, l’élection présidentielle française de 2022 semblait courue d’avance : le président Emmanuel Macron l’emporterait à nouveau contre le Rassemblement national d’extrême droite de Marine Le Pen. Bien que celle-ci ait recueilli un tiers des votes en 2017 – accomplissement qui aurait été impensable dix ans plus tôt – personne de raisonnable ne parierait sur sa victoire contre Macron en 2022.
Or, rien n’est jamais certain en politique. En raison de plusieurs événements nouveaux, les élections – dont le premier tour aura lieu le 10 avril, et le second 24 avril – s’annoncent beaucoup plus ouvertes et disputées que prévu initialement.
Parmi les nouveaux facteurs intervient la candidature d’Éric Zemmour, équivalent français de Donald Trump, qui a par le passé mobilisé l’attention en tant que commentateur TV sur CNews, version française de Fox News. Nationaliste opposé à l’immigration, Zemmour dénonce régulièrement le « politiquement correct », et insiste sur le droit d’une personne de constater qu’une autre est de couleur noire, sous-entendant que chacun devrait avoir le droit d’être raciste.