WASHINGTON, DC – La pandémie de coronavirus plonge le monde dans un état de déséquilibre dangereux, dans lequel le chant des sirènes du nationalisme populiste et la nécessité évidente et impérieuse de coopération mondiale et d'action collective sont (littéralement) cloîtrées dans un combat à mort. Malheureusement, le nationalisme a l'avantage, jusqu'à présent. Mais partout dans le monde, les citoyens habités par une perspective mondiale, peuvent et doivent se défendre – à commencer par les États-Unis.
Au cours des décennies qui ont suivi la Seconde Guerre mondiale, l'Amérique a exercé un pouvoir hégémonique mondial (principalement) bienfaisant. Sa suprématie économique et militaire lui a donné un intérêt évident à établir et à maintenir les règles du jeu pour la coopération internationale et l'action collective. C'est pour cette raison que les États-Unis ont pris la tête de la création d'institutions telles que les Nations Unies, l'Organisation mondiale de la santé, le Fonds monétaire international, la Banque mondiale et l'Organisation mondiale du commerce – précédemment connu sous le nom d'Accord général sur les tarifs douaniers et le commerce (GATT).
Mais avec le déclin de la puissance et de l'influence des États-Unis, du moins par rapport à la Chine, l'administration du président Donald Trump a choisi l'isolationnisme. Avec un minimum d'opposition politique sur le plan national, Trump a mis en place des mesures anti-immigration agressives. Il mène une guerre commerciale avec la Chine et refuse de collaborer avec les alliés du G7 et du G-20 pour remédier aux retombées économiques de la pandémie.
WASHINGTON, DC – La pandémie de coronavirus plonge le monde dans un état de déséquilibre dangereux, dans lequel le chant des sirènes du nationalisme populiste et la nécessité évidente et impérieuse de coopération mondiale et d'action collective sont (littéralement) cloîtrées dans un combat à mort. Malheureusement, le nationalisme a l'avantage, jusqu'à présent. Mais partout dans le monde, les citoyens habités par une perspective mondiale, peuvent et doivent se défendre – à commencer par les États-Unis.
Au cours des décennies qui ont suivi la Seconde Guerre mondiale, l'Amérique a exercé un pouvoir hégémonique mondial (principalement) bienfaisant. Sa suprématie économique et militaire lui a donné un intérêt évident à établir et à maintenir les règles du jeu pour la coopération internationale et l'action collective. C'est pour cette raison que les États-Unis ont pris la tête de la création d'institutions telles que les Nations Unies, l'Organisation mondiale de la santé, le Fonds monétaire international, la Banque mondiale et l'Organisation mondiale du commerce – précédemment connu sous le nom d'Accord général sur les tarifs douaniers et le commerce (GATT).
Mais avec le déclin de la puissance et de l'influence des États-Unis, du moins par rapport à la Chine, l'administration du président Donald Trump a choisi l'isolationnisme. Avec un minimum d'opposition politique sur le plan national, Trump a mis en place des mesures anti-immigration agressives. Il mène une guerre commerciale avec la Chine et refuse de collaborer avec les alliés du G7 et du G-20 pour remédier aux retombées économiques de la pandémie.