CAMBRIDGE – Dans l’euphorie qui suivit d’abord l’effondrement de l’Union soviétique, bien peu de gens imaginaient que l’Ukraine – pays industrialisé disposant d’une main-d’œuvre formée et d’importantes ressources naturelles – souffrirait de stagnation pendant les vingt-huit années qui allaient suivre. La Pologne voisine, plus pauvre que l’Ukraine en 1991, est parvenu à tripler son PIB par habitant (à parité de pouvoir d’achat) au cours de la même période.
Les Ukrainiens connaissent presque tous les raisons pour lesquelles ils sont restés à la traîne : leur pays compte parmi les plus corrompus du monde. Mais la corruption n’est pas le fruit d’une génération spontanée ; aussi la vraie question est-elle celle de ce qui la produit.
Comme dans les autres républiques soviétiques, le pouvoir fut longtemps concentré en Ukraine entre les mains des élites du parti communiste, souvent directement mises en place par le Kremlin. Mais le parti communiste ukrainien n’était lui-même à bien des égards qu’un décalque du parti communiste russe, et il fut régulièrement instrumentalisé aux dépens des Ukrainiens.
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The emerging breed of industrial policies, which emphasize production, fair wages, and localism, could serve as the basis for post-neoliberal economies. But to tackle the challenges of the twenty-first century and ensure a sustainable future, we need a policy framework that recognizes the value of human connection.
make the case for an economic strategy that prioritizes shared prosperity over competition.
The banking system we take for granted is unfixable. The good news is that we no longer need to rely on any private, rent-seeking, socially destabilizing network of banks, at least not the way we have so far.
shows why the current private system is unfixable – and why we don’t need to tolerate it anymore.
CAMBRIDGE – Dans l’euphorie qui suivit d’abord l’effondrement de l’Union soviétique, bien peu de gens imaginaient que l’Ukraine – pays industrialisé disposant d’une main-d’œuvre formée et d’importantes ressources naturelles – souffrirait de stagnation pendant les vingt-huit années qui allaient suivre. La Pologne voisine, plus pauvre que l’Ukraine en 1991, est parvenu à tripler son PIB par habitant (à parité de pouvoir d’achat) au cours de la même période.
Les Ukrainiens connaissent presque tous les raisons pour lesquelles ils sont restés à la traîne : leur pays compte parmi les plus corrompus du monde. Mais la corruption n’est pas le fruit d’une génération spontanée ; aussi la vraie question est-elle celle de ce qui la produit.
Comme dans les autres républiques soviétiques, le pouvoir fut longtemps concentré en Ukraine entre les mains des élites du parti communiste, souvent directement mises en place par le Kremlin. Mais le parti communiste ukrainien n’était lui-même à bien des égards qu’un décalque du parti communiste russe, et il fut régulièrement instrumentalisé aux dépens des Ukrainiens.
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