GENÈVE – Le groupe de réfugiés que j’ai rencontré l’an dernier à la même époque venait juste de débarquer. Ils avaient fuit leurs foyers en Syrie, traversé la moitié de la Turquie et placé leurs vies entre les mains de trafiquants qui avaient promis de les mener en Europe. Malgré leurs nombreuses épreuves, me dit l’un d’eux en prenant pied sur l’île grecque de Lesbos, ils n’avaient paniqué qu’une seule fois durant leur périlleux voyage : lorsque le signal réseau de leur téléphone portable a disparu.
GENÈVE – Le groupe de réfugiés que j’ai rencontré l’an dernier à la même époque venait juste de débarquer. Ils avaient fuit leurs foyers en Syrie, traversé la moitié de la Turquie et placé leurs vies entre les mains de trafiquants qui avaient promis de les mener en Europe. Malgré leurs nombreuses épreuves, me dit l’un d’eux en prenant pied sur l’île grecque de Lesbos, ils n’avaient paniqué qu’une seule fois durant leur périlleux voyage : lorsque le signal réseau de leur téléphone portable a disparu.