JERUSALEM – La réponse militaire d'Israël à la brutalité de l'attaque du Hamas le 7 octobre a fait près de 3000 morts à Gaza et chassé de chez eux des centaines de milliers d'habitants. Cela a rappelé aux Palestiniens leur pire cauchemar.
En 1948, quelques 750 000 Palestiniens – dont mon père, mon oncle et ma grand-mère – ont fui de chez eux pour échapper aux violences qui ont suivi la déclaration d'établissement de l'Etat d'Israël et à celles exercées par des groupes juifs clandestins contre beaucoup de villes et de villages palestiniens.
Mon oncle qui habitait jusqu'en avril 1948 derrière le quartier de Mousrara à Jérusalem avait assuré à mon père et à ma grand-mère que leur maison resterait intacte jusqu'au moment où ils pourraient revenir à l'issue des combats. Il avait fermé la porte à double tour en croyant revenir prochainement. Ils ne sont jamais revenus.
JERUSALEM – La réponse militaire d'Israël à la brutalité de l'attaque du Hamas le 7 octobre a fait près de 3000 morts à Gaza et chassé de chez eux des centaines de milliers d'habitants. Cela a rappelé aux Palestiniens leur pire cauchemar.
En 1948, quelques 750 000 Palestiniens – dont mon père, mon oncle et ma grand-mère – ont fui de chez eux pour échapper aux violences qui ont suivi la déclaration d'établissement de l'Etat d'Israël et à celles exercées par des groupes juifs clandestins contre beaucoup de villes et de villages palestiniens.
Mon oncle qui habitait jusqu'en avril 1948 derrière le quartier de Mousrara à Jérusalem avait assuré à mon père et à ma grand-mère que leur maison resterait intacte jusqu'au moment où ils pourraient revenir à l'issue des combats. Il avait fermé la porte à double tour en croyant revenir prochainement. Ils ne sont jamais revenus.