BOSTON - Il est désormais acquis que les flux de capitaux mondiaux vers les pays en développement sont procycliques. Ils augmentent lorsque les économies avancées assouplissent leur politique monétaire et diminuent lorsque leurs taux d'intérêt augmentent. Le nombre croissant de pays en développement qui connaissent des crises deliquidité et de solvabilité à la suite du récent cycle de resserrement, qui a débuté en 2022, en est un bon exemple. Selon les Nations unies, 25 gouvernements consacrent aujourd'hui plus d'un cinquième de leurs recettes au service de la dette – le chiffre le plus élevé depuis l'énorme crise de la dette des années 1980 et 1990. Les paiements d'intérêts dépassent désormais les dépenses d'éducation ou de santé dans des pays où vivent 3,3 milliards de personnes.
BOSTON - Il est désormais acquis que les flux de capitaux mondiaux vers les pays en développement sont procycliques. Ils augmentent lorsque les économies avancées assouplissent leur politique monétaire et diminuent lorsque leurs taux d'intérêt augmentent. Le nombre croissant de pays en développement qui connaissent des crises de liquidité et de solvabilité à la suite du récent cycle de resserrement, qui a débuté en 2022, en est un bon exemple. Selon les Nations unies, 25 gouvernements consacrent aujourd'hui plus d'un cinquième de leurs recettes au service de la dette – le chiffre le plus élevé depuis l'énorme crise de la dette des années 1980 et 1990. Les paiements d'intérêts dépassent désormais les dépenses d'éducation ou de santé dans des pays où vivent 3,3 milliards de personnes.