NEW YORK – « L’arbre de la liberté doit parfois être arrosé du sang des patriotes et des tyrans », écrivait Thomas Jefferson en 1787. Une question récurrente intervient cependant sur le plan politique, notamment en ce début d’année 2023 caractérisé par une cohésion fragile aux États-Unis : la question de savoir qui appartient à quelle catégorie.
Au sein du nouveau Congrès élu au mois de novembre, les Républicains radicaux de droite ont obtenu d’importants avantages après avoir menacé la candidature de Kevin McCarthy au poste de speaker de la Chambre des représentants des États-Unis. En échange de leur vote, ces membres du Freedom Caucus, minorité ardemment partisane de Donald Trump, ont décroché plusieurs postes au sein des plus puissantes commissions de la Chambre, dont ils pourront ainsi contrôler l’agenda durant les deux prochaines années.
Les Américains peuvent d’ores et déjà anticiper la suite des événements. Bien que les Démocrates contrôlent le Sénat et la présidence, les Républicains fauteurs de troubles, nouvellement renforcés, n’entendent pas faire dans le compromis. Aucune proposition législative soutenue par les Républicains n’ayant de chance de devenir une loi, la Chambre radicalisée ne mènera d’autre exercice qu’un pur spectacle partisan.
NEW YORK – « L’arbre de la liberté doit parfois être arrosé du sang des patriotes et des tyrans », écrivait Thomas Jefferson en 1787. Une question récurrente intervient cependant sur le plan politique, notamment en ce début d’année 2023 caractérisé par une cohésion fragile aux États-Unis : la question de savoir qui appartient à quelle catégorie.
Au sein du nouveau Congrès élu au mois de novembre, les Républicains radicaux de droite ont obtenu d’importants avantages après avoir menacé la candidature de Kevin McCarthy au poste de speaker de la Chambre des représentants des États-Unis. En échange de leur vote, ces membres du Freedom Caucus, minorité ardemment partisane de Donald Trump, ont décroché plusieurs postes au sein des plus puissantes commissions de la Chambre, dont ils pourront ainsi contrôler l’agenda durant les deux prochaines années.
Les Américains peuvent d’ores et déjà anticiper la suite des événements. Bien que les Démocrates contrôlent le Sénat et la présidence, les Républicains fauteurs de troubles, nouvellement renforcés, n’entendent pas faire dans le compromis. Aucune proposition législative soutenue par les Républicains n’ayant de chance de devenir une loi, la Chambre radicalisée ne mènera d’autre exercice qu’un pur spectacle partisan.