ADDIS-ABÉBA – Les Africains doivent assumer la responsabilité des affaires de notre continent. Nous disposons de tous les ingrédients nécessaires au succès, à commencer par une population en croissance – qui comprend une importante cohorte de jeunes, de plus en plus éduqués – et par un environnement favorable aux échanges et à l’investissement. Aujourd’hui, déterminés à instaurer en Afrique une ère de paix et de prospérité, nous disposons aussi d’une plateforme institutionnelle parvenue à maturité, grâce à laquelle nous pouvons concevoir, exposer, faire valoir et défendre nos intérêts communs en menant une politique étrangère africaine, unifiée et indépendante.
À l’heure ou les politiques protectionnistes du chacun pour soi gagnent du terrain partout dans le monde, l’Afrique est prête à mettre en place un marché unique commun, en l’occurrence la zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf). Ce pacte posera les nouvelles fondations de la croissance économique à l’échelle du continent : la Banque mondiale prévoit, dans un récent rapport, que la ZLECAf pourrait accroître de 450 milliards de dollars le revenu de l’Afrique d’ici 2035 et sortir de l’extrême pauvreté 30 millions de personnes. En outre, l’approfondissement de l’intégration économique dans la région fera inévitablement de chaque pays une partie prenante de la sécurité de ses voisins, favorisant ainsi le progrès d’une cause supérieure, celle de la paix continentale.
À mesure de son intégration, l’Afrique décide, librement et indépendamment des autres puissances, de son propre calendrier de développement et de ses priorités en matière de politique étrangère. C’est une nette rupture avec son rôle historique de jouet géopolitique entre les mains des puissances mondiales.
ADDIS-ABÉBA – Les Africains doivent assumer la responsabilité des affaires de notre continent. Nous disposons de tous les ingrédients nécessaires au succès, à commencer par une population en croissance – qui comprend une importante cohorte de jeunes, de plus en plus éduqués – et par un environnement favorable aux échanges et à l’investissement. Aujourd’hui, déterminés à instaurer en Afrique une ère de paix et de prospérité, nous disposons aussi d’une plateforme institutionnelle parvenue à maturité, grâce à laquelle nous pouvons concevoir, exposer, faire valoir et défendre nos intérêts communs en menant une politique étrangère africaine, unifiée et indépendante.
À l’heure ou les politiques protectionnistes du chacun pour soi gagnent du terrain partout dans le monde, l’Afrique est prête à mettre en place un marché unique commun, en l’occurrence la zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf). Ce pacte posera les nouvelles fondations de la croissance économique à l’échelle du continent : la Banque mondiale prévoit, dans un récent rapport, que la ZLECAf pourrait accroître de 450 milliards de dollars le revenu de l’Afrique d’ici 2035 et sortir de l’extrême pauvreté 30 millions de personnes. En outre, l’approfondissement de l’intégration économique dans la région fera inévitablement de chaque pays une partie prenante de la sécurité de ses voisins, favorisant ainsi le progrès d’une cause supérieure, celle de la paix continentale.
À mesure de son intégration, l’Afrique décide, librement et indépendamment des autres puissances, de son propre calendrier de développement et de ses priorités en matière de politique étrangère. C’est une nette rupture avec son rôle historique de jouet géopolitique entre les mains des puissances mondiales.