BERKELEY – Le 16 septembre marque le 30° anniversaire du Mercredi noir, le jour où la livre sterling a été ignominieusement éjectée du Mécanisme de taux de change européen (MCE). Tous les anniversaires ne donnent pas lieu à des réjouissances, c'est particulièrement vrai pour celui-ci.
Le Mercredi noir fut un "jour de désastre" dont le gouvernement du Premier ministre de l'époque, John Major, ne se relèvera pas. C'est ce dernier qui a amené la Grande-Bretagne à intégrer le MCE en 1990, alors qu'il était ministre des Finances, malgré les objections de Margaret Thatcher, l'obstinée Première ministre à ce moment-là.
Major pensait que l'indexation de la livre au deutsche mark allemand permettrait de résoudre les problèmes économiques de la Grande-Bretagne. Elle était supposée "importer en quelque sorte la crédibilité de la politique monétaire allemande et juguler l'inflation chronique de la Grande-Bretagne. L'adoption du modèle économique le plus performant du continent devait relancer la croissance.
BERKELEY – Le 16 septembre marque le 30° anniversaire du Mercredi noir, le jour où la livre sterling a été ignominieusement éjectée du Mécanisme de taux de change européen (MCE). Tous les anniversaires ne donnent pas lieu à des réjouissances, c'est particulièrement vrai pour celui-ci.
Le Mercredi noir fut un "jour de désastre" dont le gouvernement du Premier ministre de l'époque, John Major, ne se relèvera pas. C'est ce dernier qui a amené la Grande-Bretagne à intégrer le MCE en 1990, alors qu'il était ministre des Finances, malgré les objections de Margaret Thatcher, l'obstinée Première ministre à ce moment-là.
Major pensait que l'indexation de la livre au deutsche mark allemand permettrait de résoudre les problèmes économiques de la Grande-Bretagne. Elle était supposée "importer en quelque sorte la crédibilité de la politique monétaire allemande et juguler l'inflation chronique de la Grande-Bretagne. L'adoption du modèle économique le plus performant du continent devait relancer la croissance.