CAMBRIDGE – Pourquoi la Bourse grimpe-t-elle alors que l'économie réelle reste si fragile ? Une explication est de plus en plus claire : la crise frappe de manière disproportionnée les petites entreprises et les salariés à faible revenu du secteur des services qui jouent un rôle essentiel dans l'économie réelle, mais beaucoup moins dans les marchés boursiers. On peut donner d'autres explications de la hausse de la Bourse, mais chacune a ses limites.
1) Comme la Bourse est tournée vers l'avenir, le cours des actions peut refléter l'optimisme quant à l'arrivée imminente de vaccins efficaces contre le COVID-19, ainsi que de tests bien plus performants et de traitements efficaces, ce qui permettrait d'assouplir considérablement les mesures de protection. On ne peut balayer cet argument d'un revers de la manche, mais il se peut que les marchés sous-estiment la probabilité d'une deuxième vague cet hiver et surestiment l'efficacité et l'impact des vaccins de première génération.
2) Explication plus pertinente : les banques centrales ont abaissé les taux d'intérêt à un niveau proche de zéro. Les marchés estimant que ces taux n'augmenteront pas dans un avenir prévisible, le prix des immobilisations tels que les maisons, l'art, l'or et même les bitcoins a été poussé à la hausse. Et les revenus des entreprises technologiques étant orientés vers le long terme, elles ont bénéficié plus que d'autres de la faiblesse des taux d'intérêt.
CAMBRIDGE – Pourquoi la Bourse grimpe-t-elle alors que l'économie réelle reste si fragile ? Une explication est de plus en plus claire : la crise frappe de manière disproportionnée les petites entreprises et les salariés à faible revenu du secteur des services qui jouent un rôle essentiel dans l'économie réelle, mais beaucoup moins dans les marchés boursiers. On peut donner d'autres explications de la hausse de la Bourse, mais chacune a ses limites.
1) Comme la Bourse est tournée vers l'avenir, le cours des actions peut refléter l'optimisme quant à l'arrivée imminente de vaccins efficaces contre le COVID-19, ainsi que de tests bien plus performants et de traitements efficaces, ce qui permettrait d'assouplir considérablement les mesures de protection. On ne peut balayer cet argument d'un revers de la manche, mais il se peut que les marchés sous-estiment la probabilité d'une deuxième vague cet hiver et surestiment l'efficacité et l'impact des vaccins de première génération.
2) Explication plus pertinente : les banques centrales ont abaissé les taux d'intérêt à un niveau proche de zéro. Les marchés estimant que ces taux n'augmenteront pas dans un avenir prévisible, le prix des immobilisations tels que les maisons, l'art, l'or et même les bitcoins a été poussé à la hausse. Et les revenus des entreprises technologiques étant orientés vers le long terme, elles ont bénéficié plus que d'autres de la faiblesse des taux d'intérêt.