BERKELEY – Le COVID-19 ne disparaît pas et d'autres virus dangereux pourraient apparaître. Autrement dit, il est temps de faire face à cette sombre réalité : beaucoup des conséquences économiques et sociales de la pandémie vont persister, peut-être même de manière permanente.
Certaines de ces conséquences sont déjà visibles. Les restaurants, les hôtels, les compagnies aériennes, les petits commerces de détail et les grands lieux de distraction sont confrontés à une baisse de la demande ; et les offres d'emploi sont de moins en moins nombreuses dans tous ces secteurs. Par contre la demande est à la hausse pour tout ce qui est en ligne, ainsi que dans les secteurs de la santé, de la garde d'enfants et des services à domicile. De ce fait, nombre de travailleurs devront faire preuve de mobilité et les nouveaux entrants sur le marché du travail devront posséder de nouvelles qualifications.
Certains économistes ont tendance à croire que si quelque chose manque à l'économie, le problème va se résoudre de lui-même grâce au marché. A titre d'exemple, ils pensent que sous la pression du marché de l'emploi, les travailleurs prendront conscience de la nécessité d'acquérir de nouvelles compétences, et que leurs employeurs transmettront ces compétences à d'autres.
BERKELEY – Le COVID-19 ne disparaît pas et d'autres virus dangereux pourraient apparaître. Autrement dit, il est temps de faire face à cette sombre réalité : beaucoup des conséquences économiques et sociales de la pandémie vont persister, peut-être même de manière permanente.
Certaines de ces conséquences sont déjà visibles. Les restaurants, les hôtels, les compagnies aériennes, les petits commerces de détail et les grands lieux de distraction sont confrontés à une baisse de la demande ; et les offres d'emploi sont de moins en moins nombreuses dans tous ces secteurs. Par contre la demande est à la hausse pour tout ce qui est en ligne, ainsi que dans les secteurs de la santé, de la garde d'enfants et des services à domicile. De ce fait, nombre de travailleurs devront faire preuve de mobilité et les nouveaux entrants sur le marché du travail devront posséder de nouvelles qualifications.
Certains économistes ont tendance à croire que si quelque chose manque à l'économie, le problème va se résoudre de lui-même grâce au marché. A titre d'exemple, ils pensent que sous la pression du marché de l'emploi, les travailleurs prendront conscience de la nécessité d'acquérir de nouvelles compétences, et que leurs employeurs transmettront ces compétences à d'autres.