TEL AVIV – Les processus de paix sont habituellement truffés d'incertitudes, en particulier lorsque les conflits se prolongent et que les intentions, la volonté et la capacité de chaque partie à se conformer à un accord restent floues. Les coûts politiques considérables liés aux concessions faites à un ennemi mortel sapent souvent les négociations avant qu'un accord ne soit conclu.
Cela est évident dans les protocoles récemment déclassifiés de la réunion du cabinet israélien de 1993 qui a approuvé le premier accord d'Oslo avec l'Organisation de Libération de la Palestine (OLP). Les dossiers révèlent que les signes d'échec ultérieurs étaient apparents dès le début.
À l'époque, le Premier Ministre israélien Yitzhak Rabin espérait que le Président de l'OLP, Yasser Arafat, pourrait endiguer la montée du Hamas et du Jihad islamique et aider à réprimer l'Intifada qui faisait rage en Cisjordanie et à Gaza depuis 1987. Mais Arafat, soucieux d'être perçu comme un « collaborateur », a refusé de devenir le sous-traitant de la sécurité d'Israël. Le fataliste ministre des Affaires étrangères de Rabin, Shimon Peres, a averti que « toute cette négociation avec l'OLP » pourrait « s'effondrer » et qu'un « Hamas semblable à celui de l'Iran » pourrait prendre sa place. Pendant ce temps, le chef d'état-major général des Forces de défense israéliennes Ehud Barak a fait remarquer que l'accord avait « plus de trous qu'un gruyère ».
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With a likely rematch between Joe Biden and Donald Trump in the 2024 US presidential election, America and the rest of the world were heading into a perilous period even before the latest conflagration in the Middle East. Turmoil in the region will cloud the broader economic outlook – and could dim Biden’s chances.
worries global economic and political developments will put Donald Trump back in the White House.
It is hard to see anything good coming from the current spasm of violence between Israel and Hamas. But this tragedy, which has forced both Israelis and Palestinians to stare into the abyss, might prove to be a turning point that will clear the path for a lasting peace.
considers how the current conflagration might pave the way for a solution to the Israeli-Palestinian conflict.
Around the world, foreign-policy strategists are grappling with new international dynamics, from the Sino-American rivalry and ongoing hot wars to the broader breakdown in multilateral global governance. However, there is much debate about whether global power and alignments are truly shifting, and in what ways.
consider whether the world will become more multipolar or “non-aligned” in the new year.
TEL AVIV – Les processus de paix sont habituellement truffés d'incertitudes, en particulier lorsque les conflits se prolongent et que les intentions, la volonté et la capacité de chaque partie à se conformer à un accord restent floues. Les coûts politiques considérables liés aux concessions faites à un ennemi mortel sapent souvent les négociations avant qu'un accord ne soit conclu.
Cela est évident dans les protocoles récemment déclassifiés de la réunion du cabinet israélien de 1993 qui a approuvé le premier accord d'Oslo avec l'Organisation de Libération de la Palestine (OLP). Les dossiers révèlent que les signes d'échec ultérieurs étaient apparents dès le début.
À l'époque, le Premier Ministre israélien Yitzhak Rabin espérait que le Président de l'OLP, Yasser Arafat, pourrait endiguer la montée du Hamas et du Jihad islamique et aider à réprimer l'Intifada qui faisait rage en Cisjordanie et à Gaza depuis 1987. Mais Arafat, soucieux d'être perçu comme un « collaborateur », a refusé de devenir le sous-traitant de la sécurité d'Israël. Le fataliste ministre des Affaires étrangères de Rabin, Shimon Peres, a averti que « toute cette négociation avec l'OLP » pourrait « s'effondrer » et qu'un « Hamas semblable à celui de l'Iran » pourrait prendre sa place. Pendant ce temps, le chef d'état-major général des Forces de défense israéliennes Ehud Barak a fait remarquer que l'accord avait « plus de trous qu'un gruyère ».
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