NEW DELHI – Depuis un an le prix des matières premières fait des montagnes russes, un phénomène qui s'est accentué depuis 6 mois. Ainsi le prix du pétrole brut est passé de 89 à 124 dollars le baril entre le 8 février et le 8 mars, avant de redescendre en avril à 95 dollars. Le 8 juin il a rebondi à 122 dollars, pour chuter à 88 dollars le 4 août – en dessous de son niveau de début février.
Le marché à terme du blé est tout aussi volatil. Le prix de la tonne de blé tendre rouge d'hiver est passé de 332 dollars en janvier à 672 dollars en avril, avant de retomber à 380 dollars en juin – soit 50% de plus qu'il y a un an, mais bien en dessous des records démentiels du printemps.
Ces variations spectaculaires ne sont pas dues à des variations de la production ou de la demande réelle. Les pénuries d'approvisionnement liées à la guerre de la Russie en Ukraine n'expliquent pas tout. Notamment, la forte hausse des marges bénéficiaires des grandes sociétés pétrolières et agroalimentaires montre que l'augmentation de leurs prix dépasse largement celle de leurs coûts. Mais comme je l'ai souligné récemment, la spéculation effrénée (menée principalement par des firmes financières comme les fonds d'investissement qui dominent les échanges) a beaucoup aggravé la situation.
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Rather than reducing concentrated market power through “disruption” or “creative destruction,” technological innovation historically has only added to the problem, by awarding monopolies to just one or a few dominant firms. Moreover, market forces offer no remedy to the problem; only public policy can provide that.
shows that technological change leads not to disruption, but to deeper, more enduring forms of market power.
The passing of America’s preeminent foreign-policy thinker and practitioner marks the end of an era. Throughout his long and extraordinarily influential career, Henry Kissinger built a legacy that Americans would be wise to heed in this new era of great-power politics and global disarray.
reviews the life and career of America’s preeminent foreign-policy scholar-practitioner.
NEW DELHI – Depuis un an le prix des matières premières fait des montagnes russes, un phénomène qui s'est accentué depuis 6 mois. Ainsi le prix du pétrole brut est passé de 89 à 124 dollars le baril entre le 8 février et le 8 mars, avant de redescendre en avril à 95 dollars. Le 8 juin il a rebondi à 122 dollars, pour chuter à 88 dollars le 4 août – en dessous de son niveau de début février.
Le marché à terme du blé est tout aussi volatil. Le prix de la tonne de blé tendre rouge d'hiver est passé de 332 dollars en janvier à 672 dollars en avril, avant de retomber à 380 dollars en juin – soit 50% de plus qu'il y a un an, mais bien en dessous des records démentiels du printemps.
Ces variations spectaculaires ne sont pas dues à des variations de la production ou de la demande réelle. Les pénuries d'approvisionnement liées à la guerre de la Russie en Ukraine n'expliquent pas tout. Notamment, la forte hausse des marges bénéficiaires des grandes sociétés pétrolières et agroalimentaires montre que l'augmentation de leurs prix dépasse largement celle de leurs coûts. Mais comme je l'ai souligné récemment, la spéculation effrénée (menée principalement par des firmes financières comme les fonds d'investissement qui dominent les échanges) a beaucoup aggravé la situation.
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