

Fifteen years after the collapse of the US investment bank Lehman Brothers triggered a devastating global financial crisis, the banking system is in trouble again. Central bankers and financial regulators each seem to bear some of the blame for the recent tumult, but there is significant disagreement over how much – and what, if anything, can be done to avoid a deeper crisis.
DURHAM, NC/NEW YORK/WASHINGTON, DC – Le changement climatique est généralement considéré comme un problème environnemental. Or, il soulève également de sérieuses menaces pour les entreprises, les investisseurs et le système financier.
Aux États-Unis, la Securities and Exchange Commission (SEC) étudie actuellement une proposition qui consisterait à imposer à certaines sociétés cotées de divulguer les informations liées aux risques que fait peser sur elles le changement climatique. Étrangement, l’agence fait l’objet de pressions croissantes émanant de divers politiciens et intérêts d’affaires, qui ne cessent de citer la récente décision West Virginia v. EPAde la Cour suprême pour justifier l’abandon ou l’assouplissement de cette proposition.
Les arguments économiques, juridiques et politiques à l’encontre de cette avancée réglementaire apparaissent en réalité profondément malavisés. Le risque climatique – à la fois les risques directs soulevés par un changement climatique non contrôlé, et les risques que représentent pour les entreprises les efforts d’atténuation de celui-ci – constitue bel et bien un risque financier. Bien que les événements extrêmes tels que les ouragans Fiona et Ian suscitent fort heureusement une attention majeure, la hausse des températures mondiales moyennes ainsi que du niveau des océans pourrait conduire à des effets économiques encore plus considérables.
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