PRINCETON – Il ne fait aucun doute que la pandémie du COVID-19 est une situation d’urgence sanitaire mondiale. Il est tout aussi évident que des gouvernements se serviront de cette conjoncture pour accroître leurs pouvoirs. Et certains d’entre eux ne renonceront probablement pas à ces nouveaux pouvoirs une fois la pandémie terminée.
Il est crucial que les partis d’opposition soient largement d’accord avec les mesures prises pour faire face à ce qui semble être une crise de santé publique comme il n’en arrive qu’une fois par siècle. En revanche, la ligne de démarcation entre le gouvernement et l’opposition ne doit pas être brouillée au nom de « l’unité nationale ». Les critiques émises par les dirigeants de l’opposition ne doivent pas non plus être qualifiées de « luttes intestines » illégitimes. Et les mécanismes qui permettent à l’opposition de demander des comptes au gouvernement doivent être renforcés, et non affaiblis.
Les situations d’urgence ont deux effets : dans les États démocratiques, elles concentrent le pouvoir entre les mains de l’exécutif. Les dirigeants qui revendiquent de nouveaux pouvoirs peuvent en général compter sur le soutien des citoyens. Même le président américain Donald Trump, dont l’action depuis son investiture a été désastreuse, bénéficie d’une dynamique de ralliement de la population autour du drapeau.
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The latest last-minute deal to raise the US debt limit does not solve the underlying political problem. On the contrary, with the country on track for a Biden-Trump rematch next year – a contest that Trump just might win – the truce is likely to be short-lived.
sees little reason to believe the latest last-minute deal will be anything more than a short-lived truce.
PRINCETON – Il ne fait aucun doute que la pandémie du COVID-19 est une situation d’urgence sanitaire mondiale. Il est tout aussi évident que des gouvernements se serviront de cette conjoncture pour accroître leurs pouvoirs. Et certains d’entre eux ne renonceront probablement pas à ces nouveaux pouvoirs une fois la pandémie terminée.
Il est crucial que les partis d’opposition soient largement d’accord avec les mesures prises pour faire face à ce qui semble être une crise de santé publique comme il n’en arrive qu’une fois par siècle. En revanche, la ligne de démarcation entre le gouvernement et l’opposition ne doit pas être brouillée au nom de « l’unité nationale ». Les critiques émises par les dirigeants de l’opposition ne doivent pas non plus être qualifiées de « luttes intestines » illégitimes. Et les mécanismes qui permettent à l’opposition de demander des comptes au gouvernement doivent être renforcés, et non affaiblis.
Les situations d’urgence ont deux effets : dans les États démocratiques, elles concentrent le pouvoir entre les mains de l’exécutif. Les dirigeants qui revendiquent de nouveaux pouvoirs peuvent en général compter sur le soutien des citoyens. Même le président américain Donald Trump, dont l’action depuis son investiture a été désastreuse, bénéficie d’une dynamique de ralliement de la population autour du drapeau.
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