NEW YORK – Cette brève, selon laquelle le président américain Joe Biden et le président chinois Xi Jinping se seraient parlé au téléphone le 9 septembre, a fait couler beaucop d'encre sur le contenu de leurs échanges. Biden a démenti un rapport selon lequel Xi aurait refusé un sommet proposé par Biden et le porte-parole du gouvernement chinois a seulement déclaré que les deux parties prenantes « avaient convenu de maintenir des contacts réguliers via des canaux divers ».
Pourtant il est clair que l'administration Biden recherche une relation qui prend en considération les domaines de divergence (sans pour autant les résoudre), tout en permettant la coordination ou même la coopération dans des domaines d'intérêt commun. Mais les Chinois semblent déterminés à prendre part à une coopération de ce genre à des concessions américaines. Selon des sources chinoises, Xi a utilisé cet appel téléphonique pour répéter la conditionnalité brutale rencontrée par l'envoyé américain pour le climat John Kerry lors de sa récente visite en Chine : les États-Unis ne peuvent pas s'attendre à une coopération de la Chine à moins de « respecter les intérêts fondamentaux de la Chine ».
Les « intérêts fondamentaux » sont la formulation chinoise d'une liste de revendications absolutistes de plus en plus longues sur Taïwan et la Mer de Chine du Sud, comprenant notamment la répression exercée contre les Ouïgours au Xinjiang, sur les bouddhistes au Tibet et sur les dissidents à Hong Kong. La Chine insiste également sur le fait que les États-Unis doivent retirer unilatéralement leurs sanctions commerciales, revenir sur leurs restrictions sur les exportations chinoises et renoncer aux poursuites contre les piratages présumés parrainés par l'État chinois et d'autres stratégies illicites visant à s'approprier de la propriété intellectuelle et des données personnelles d'origine américaine.
NEW YORK – Cette brève, selon laquelle le président américain Joe Biden et le président chinois Xi Jinping se seraient parlé au téléphone le 9 septembre, a fait couler beaucop d'encre sur le contenu de leurs échanges. Biden a démenti un rapport selon lequel Xi aurait refusé un sommet proposé par Biden et le porte-parole du gouvernement chinois a seulement déclaré que les deux parties prenantes « avaient convenu de maintenir des contacts réguliers via des canaux divers ».
Pourtant il est clair que l'administration Biden recherche une relation qui prend en considération les domaines de divergence (sans pour autant les résoudre), tout en permettant la coordination ou même la coopération dans des domaines d'intérêt commun. Mais les Chinois semblent déterminés à prendre part à une coopération de ce genre à des concessions américaines. Selon des sources chinoises, Xi a utilisé cet appel téléphonique pour répéter la conditionnalité brutale rencontrée par l'envoyé américain pour le climat John Kerry lors de sa récente visite en Chine : les États-Unis ne peuvent pas s'attendre à une coopération de la Chine à moins de « respecter les intérêts fondamentaux de la Chine ».
Les « intérêts fondamentaux » sont la formulation chinoise d'une liste de revendications absolutistes de plus en plus longues sur Taïwan et la Mer de Chine du Sud, comprenant notamment la répression exercée contre les Ouïgours au Xinjiang, sur les bouddhistes au Tibet et sur les dissidents à Hong Kong. La Chine insiste également sur le fait que les États-Unis doivent retirer unilatéralement leurs sanctions commerciales, revenir sur leurs restrictions sur les exportations chinoises et renoncer aux poursuites contre les piratages présumés parrainés par l'État chinois et d'autres stratégies illicites visant à s'approprier de la propriété intellectuelle et des données personnelles d'origine américaine.